Sous le masque du divertissement, l'appauvrissement culturel, sous le masque d'une information globale, l'omission ou la sélection idéologique, sous le masque de la neutralité, les lobbies...
Ce blog a pour seul but de dévoiler quelques dysfonctionnements des media, mais aussi de pointer fautes et maladresses parfois anecdotiques voire drôles dont le nombre croissant relève d'une incompétence inquiétante.

jeudi 17 décembre 2015

Bataclan, ll'idéolgie bafoue les morts

Une fois de plus, les media ont démontré leur abjecte servitude à une idéologie, et ce, dans le cadre d'une prétendue information, émanant du Canard enchaîné dont on connaît l'investigation brouillonne, concernant l'attaque du Bataclan.
Selon le reportage, la salle de spectacle avait déjà été visée en 2009, et depuis, au titre de..... la confession juive de ses responsables. De qui se moque-t-on ? Et fallait-il une fois de plus opposer l'Islam au Judaïsme ? Fallait-il, tout bonnement, aller dénicher une intention de nuire contre les Juifs ? Lors des attaques de janvier, nulle intention de la sorte n'avait transpiré. Les media y ont remédié.
Ce journalisme, cette mouvance médiatique est de plus en plus étouffante, et cette fois, écœurante, immonde car se jouant de l'horreur que fut le massacre de centaines d'innocents.

lundi 5 octobre 2015

Nos media à la solde de la coalition

Les media, qui forgent l'essentiel de l'opinion publique, nous assènent chaque jour des inepties propagandistes. Ainsi, haro sur l'offensive russe en Syrie. Mais de quel droit la coalition internationale (occidentale, en fait, toujours la même, qui ne sert totalement qu'aux USA, Israël, etc, et dessert l'Europe) pourrait-elle lancer des bombes en Syrie et pas les Russes. Les gouvernements concernés annoncent qu'ils combattent Daesh pour aider les rebelles anti-Assad. Mais qui sont-ils pour vouloir démettre Assad en son pays, d'autant que leur but n'est qu'une étape dans le grand chamboulement de toute la région afin d'en récupérer des pays en miettes, sujets à tutorat tacite par la suite, victimes de la cupidité cruelle d'une coalition qui ne vise rien d'autres que les richesses et le pouvoir. La Russie vise Daesh et peut-être les rebelles. Soit. La France défendait-elle un gouvernement d'anges au Mali ou bien ne cherchait-elle qu'à conserver ses intérêts ? C'est ce que fait la Russie.
Il est grand temps que les media occidentaux soient court-circuités et que l'information s'en tienne aux faits basés sur preuves.
Il y a d'ailleurs de quoi s'étonner que de constater que lorsque les USA frappent, a priori par erreur, un hôpital, l'émotion n'est que minime, mais la simple supputation d'un fait comparable par les Russes devient une ignominie.
Arrêtons donc d'ériger les USA en gentils, car trop de pays, notamment en Amérique du sud et centrale, ont à leur tête des pantins à la solde de la CIA.
De même, en Afrique, des pantins à l'opulence abjecte à la solde des anciens pays colonisateurs européens. La Russie n'est pas plus répréhensible que ceux-là.
Que nous dira l'Histoire, en France, d'ici 100 ans, passée et révolue d'ici-là, je l'espère, la poudrière actuelle ?

Source :  http://lumieresurlestemps.blogspot.fr/

lundi 21 septembre 2015

Media propagandistes au service de la coalition

Sur Slate.fr, encore un article de désinformation propagandiste : selon le journaliste, ayant parait-il une source des renseignements américains (la belle affaire !), le flux de migrants en Europe aurait pour origine Bachar El Assad lui-même. C'est non seulement absurde, car je ne vois pas bien en quoi faire fuir sa population et laisser libre champ aux islamistes serait une stratégie viable, mais c'est surtout de la désinformation pure et simple, car il est entendu, sans nul doute, que le flux de migrants et l'essor de l'Etat islamique suivent le même dessein des mêmes instigateurs, lesquels ont pour but d'étouffer et d'affaiblir l'Europe tout en se donnant les chances de s'accaparer des pays dévastés. Pas de quoi s'étonner de l'animosité des instigateurs et des media propagandistes envers Poutine qui cherche à stabiliser la région, certes pour des raisons économiques mais bien plus honorables pour les populations.

mardi 15 septembre 2015

Les Femen. Pour qui ? Pour quoi ?

Les Femen ont encore frappé au Salon de la Femme musulmane.
Je ne sais pas très bien de quoi traite ce salon, et peut-être est-il répréhensible, même si le fait que des prédicateurs fondamentalistes y soient présents ne suffit pas à corroborer que le salon soit en lui-même une manifestation abjecte aux desseins résolument misogynes. Une chose est sûre, les spectateurs qui ont investi la scène pour donner des coups de pied à la deuxième des Femen non encore évacuée par le service d'ordre plus efficace et surtout plus professionnel, sont, ceux-là, de vils hommes que la femme inquiète et menace.
Cependant, je ne peux m'empêcher de me poser la question suivante : à quoi servent les Femen ? Très certainement pas, à mon sens, à la défense des libertés de la femme. En quoi montrer ses seins à ceux-là mêmes qui y voient des objets sexuels est un acte chargé de sens ?
Cela m'évoque les féministes d'antan qui brûlaient leur soutien-gorge. Ce n'est pas parce que ce fut un homme qui inventa cette pièce de lingerie qu'il faut y voir un carcan imposé à la gent féminine. Libres à elles de voir leurs seins se déliter plus rapidement. En ce qui me concerne, je porte des boxers afin de soutenir mes attributs. Je n'y vois rien d'autre que du confort et de la santé.
Notons, enfin, que je n'ai jamais vu de Femen s'insurger du fait qu'hommes et femmes soient strictement séparés dans une synagogue, ou que des femmes doivent se convertir pour épouser leur mari.

Le bien et le mal à géométrie variable

Sur un portail web, une info émanant au préalable de l'AFP. Je ne sais si le texte attenant provient d'un journaliste de la prestigieuse AFP, mais le sujet est, lui, ridicule, et repose, comme il est récurrent ces dernières années et plus encore ces derniers mois, sur la politique de Poutine.
Ainsi, le sujet porte sur l'indignation que devrait causer la décoration que Poutine vient de remettre à l'un de ses ministres, ce dernier étant à l'origine d'une loi contre la propagande homosexuelle auprès des mineurs. A noter que l'article taxe le ministre en question d'homophobe.
Voilà un de ces raccourcis entachés de démagogie, d'idéologie, d'incompatibilité avec un organe d'information.
Le seul but de cette tautologie informative : démontrer que Poutine est un mauvais homme, sous tous les angles possibles.
Par ailleurs, j'insisterai sur l'accusation d'homophobie du ministre ; sa loi vise à protéger les mineurs. En quoi cela est détestable ? Sous couvert de s'offusquer d'une éventuelle homophobie, on en cautionnerait presque l'innomable. Cela me rappelle la ministre de la culture française, Fleur Pellerin, qui cautionne les "œuvres" de Stu Mead exposant scènes de zoophilie mêlées à de la pédophilie, au seul titre que l'art n'a pas de devoirs éthiques ou moraux.
Enfin, je n'ai pas le souvenir de voir ces mêmes journaleux s'offusquer du roman de Frédéric Mitterand, alors ministre de la culture, qui relatait ses pratiques pédophiles. Ces derniers avaient, par contre, certainement défendu le cinéaste Roman Polanski lorsqu'il fut reconnu pédophile. De même, plus abject encore, que fait en liberté ce député européen, Cohn-Bendit, chantre époumoné de toute rébellion facile, lui qui s'enorgueillit de pratiques sexuelles  avec des petites filles ?

samedi 12 septembre 2015

Mes blogs


Sur le web, l'info plus misérable encore

Attention, sur internet, bien des sites d'information, ainsi prétendûment nommés du moins, affichent sans mesure leur idéologie politique. Les mass media traditionnels sont, eux, plus contraints de maîtriser leur propagande, encore qu'il ne soit pas nécessaire de chercher bien loin pour reconnaître chez certains, et pas des moindres, des relents de partialité, malveillance, et autre prosélytisme (France Info en est un exemple criant).
Sur le web, les idéologues agressifs s'en donnent à coeur joie, et cela ne poserait guère de problème, chacun ayant droit à la parole, s'il ne s'agissait de media qui se targuent d'être sérieux et de respecter les règles fondamentales du journalisme, livrant chaque jour interprétations dirigées, malhonnêtetés historiques ou géopolitiques, édictant avec vanité ce qui est de bon ton, décidant du bien et du mal.
Notons que ces sites aiment le mélange des genres, alternant nouvelles ridicules ayant trait à des personnalités (la plupart sans envergure, issues de la télé-réalité, du sport, du showbiz), résultats d'études scientifiques absurdes (pseudo-psycho ou en rapport avec la sexualité), commentaires sur l'actualité du monde (là où leur idéologie dogmatisante se plait le mieux à déverser sa propagande).
Dans ces sites, soyez sûrs d'une chose : la Russie de Poutine sera toujours méchante, l'Islam toujours mis en étroit parallèle avec l'islamisme, et les intentions et le process géopolitique belliqueux de la coalition internationale qui se dit occidentale, USA, Israël, Canada, Australie et des suiveurs souvent méprisés notamment européens, toujours érigés en champions du bien).
Quelques exemples parmi les plus nauséabonds ? Atlantico, Hufftington Post, Slate, Rue89, Causeur, etc...

lundi 7 septembre 2015

Solidarité politiquement correcte

Dimanche 6 septembre, sur France Info, dont je ne me lasse de critiquer le propos et l'idéologie sous-jacente, un des sujets portait bien évidemment sur la crise des migrants.
Il y était question d'un groupe d'artistes s'étant réunis pour la cause. L'un d'eux, François Berléand, l'acteur, fut interviewé. Cette grande âme altruiste de tout temps et totalement désintéressée, confia qu'il lui était évident de rejoindre une cause de la sorte, et affirma que la photo du petit garçonnet syrien décédé sur une plage fut un déclic. Il raconta qu'il savait, depuis des mois, que des assassinats (je cite) avaient lieu, mais le sort du petit garçon l'émut efficacement.
Ainsi, on comprend que dans son discours mièvre et tendancieux à la fois, seule la photo de l'enfant le décida à bouger. De plus, il évoque des "assassinats". Quels assassinats ? Des malheureux ont péri en essayant de rejoindre l'Europe, mais qui est l'assassin ? Et, sans enlever quelque tragique que ce soit au sort du garçonnet, combien d'autres enfants ont péri que M.Berléand a ignoré sous prétexte qu'il lui faut une photo pour sortir de ces studios superficiels ?
Dans les informations qui suivirent, il fut question du Pape qui s'est récemment exprimé sur la crise lui-aussi, exhortant chaque paroisse d'Europe à accueillir une famille de migrants. L'invité de la rédaction était un prélat auquel la journaliste s'empressa de demander pourquoi seulement maintenant le Pape réagissait, laissant entendre que François n'avait, lui aussi, réagi qu'à la suite de la photo du garçonnet noyé. Outre le fait que le prélat renvoya la journaliste dans ses plate-bandes en rappelant que le Pape fut un des premiers à sensibiliser le plus grand nombre dès la crise de Lampedusa, n'est-il pas ridicule et abject (car cela traduit une idéologie malveillante) de critiquer la réaction tardive (faussement, en fait) uniquement due à la déjà célèbre photo tandis qu'on encense l'engagement facile, mondain et peut-être commercial, d'un acteur qui reconnait lui-même n'avoir réagi qu'après ladite photo ?

dimanche 6 septembre 2015

Khadra, Khadafi



Dimanche 6 septembre, sur RTL, l'écrivain algérien Yasmina Khadra était interviewé à l'occasion de la parution de son nouveau roman, La dernière nuit du Raïs, une oeuvre traitant  du colonel Khadafi.
Malgré toutes les tentatives du journaliste, Khadra, avec sa voix sereine et sympathique, ne dérogea jamais à son estime, même empreinte de défiance et de bon sens, pour le tyran lybien. 
Et cela est méritant et honorable. Non pas qu'il eut été souhaitable qu'il encense le colonel, loin de là, mais il sut et osa exprimer ce qu'il pensait : la coalition "occidentale" a renversé le raïs et ce ne fut pas une bonne chose, dans un pays où seul cet homme aux apparences mégalomaniaques sut fédérer toutes les tribus et donner une cohésion au peuple pour l'ériger en nation. Depuis la mort de Kadhafi, il n'y a plus un tyran mais des milliers de tyran, finit-il par dire, posément. Voilà le message fondamental de Khadra. Je ne peux qu'acquiescer.

jeudi 3 septembre 2015

Les media charognards immondes

L'abjection sensationnaliste des media frappe encore, et, comme d'habitude, sous couvert de tentative de sensibilisation du public.
Ainsi, sur la plupart des media, la photo du petit garçonnet syrien, mort, sur une plage. C'est purement choquant, immonde, inadmissible, et ces méprisables media se renvoient la balle de la polémique quant à la diffusion de l'image. Honte à ces journaleux-marchands, honte à notre société actuelle dont les bases morales reposent précisément sur l'idéologie malsaine des media !

mardi 1 septembre 2015

France Télévisions et sa conception de l'information

La priorisation des sujets du 13 heures de France 2 est plus que critiquable. Présenté de surcroît par Elise Lucet qui surjoue selon les infos transmises, des sujets franco-français occupent le premier quart d'heure. Il s'agit du journal télévisé du service public, et il est normal de privilégier les sujets ayant trait au territoire national, me diront certains. Je ne peux cautionner une telle aberration si tel est le cas.
Par ailleurs, le chauvinisme le plus ridicule commande à la réalisation des reportages. Il est ainsi question d'un championnat du monde de fromage.... français. C'est navrant de bêtise. La niaiserie du sujet va jusqu'à nous montrer une Japonaise férue de fromages français ! Championnats du monde du fait de la nationalité d'au moins une des candidates ! Et dans le reportage, on ne fait allusion, afin de concéder qu'il existe des fromages hors de France, qu'aux productions hollandaises, suisses et anglaises ; les seules qu'un contrôle de la concurrence autorise. Le trio hollandais (edam, gouda, mimolette) se positionne sur un créneau restreint, d'autant que ces fromages d'importation sont de facture industrielle dans la plupart des commerces qui les vendent). Le gruyère représente la Suisse, lui aussi souvent industriel, donc mal considéré. Les fromages anglais sont eux représentés par le cheddar uniquement, sachant qu'un cheddar de qualité n'est proposé qu'en épicerie fine ou en crèmerie à des tarifs prohibitifs. Les nations réellement rivales potentielles  sont rigoureusement et systématiquement omises (Espagne, Portugal, etc, et l'Italie souffre du même stratagème que celui dévolu aux Pays-Bas : faible diversité sur le territoire, et qualité moindre en majorité).
Le reportage suivant évoque la renaissance de la fabrication de chaussure de luxe à Romans, dans la Drôme. Et là, sous couvert d'apologie du retour du Made in France (notez l'ineptie contradictoire de la langue utilisée pour l'expression telle que diffusée), intervenants à l'appui, la part belle est faite aux détracteurs des fabricants étrangers, laissant entendre sans ambages que chez les voisins européens, sans le sacro-saint savoir-faire français, la qualité est moindre. C'est bassement chauvin, sans réflexion, inadmissible sur le service public.

Enfin, et c'est là le plus répréhensible, ce n'est qu'après ces deux reportages que sont évoquées la crise des migrants en Hongrie et la destruction abjecte du temple de Baal à Palmyre, en Syrie, par l'ISIL.
En ce qui concerne le second, à peine 30 secondes lui furent allouées contre plusieurs minutes pour les chaussures les mieux fabriquées de l'univers.

lundi 31 août 2015

Stu Mead, scandale ?

 Source : http://lumieresurlesarts.blogspot.fr/


Une exposition de Stu Mead crée ce que les media annoncent comme un énième scandale dans le monde de l'art contemporain, sachant que les media sont les premiers à faire leur beurre avec ce genre d'offuscation prétendue.
De fait, l'expo suscite bien des interrogations voire une indignation somme toute compréhensible car la plupart des oeuvres met en scène des jeunes filles dans des situations ouvertement sexuelles, parfois même d'ordre zoophile.
Que faire ? Pour une fois je ne sais si je dois condamner ou cautionner. Non pas que l'art de Stu Mead soit étincelant au point de pardonner ses écarts, étant donné que ses œuvres, graphiquement, s'assimilent à de la bande dessinée érotique quelque peu éculée. Mais doit-on systématiquement censurer dès lors que la morale, même la plus louable, est atteinte ? Je suis le premier à défendre Sade, même si dans l'oeuvre sadien, précisons-le, ce ne sont pas les relations sexuelles qui sont intéressantes. Doit-on cacher les oeuvres de Beardsley, Loüys, Bellmer, etc ?






L'exposition de Stu Mead a lieu dans une galerie, donc hors du cadre public dans lequel évoluent normalement enfants et personnes désintéressées par la chose ; or, c'est dans la diffusion incontrôlée (ou délibérément massive pour des raisons idéologiques que je désapprouve dans ce cas) que j'ai à redire.
Ce qu'il y a d'agaçant dans le cas présent, ce sont les propos de la ministre de la culture, Fleur Pellerin, qui dit ne rien voir d'obscène dans les oeuvres exposées, d'une part, et les media qui finissent par diffuser les oeuvres à tout bout de champ, d'autre part.
L'obscénité, l'exposition ou l'apologie d'actes immoraux par le biais de l'art sont, à mon sens, une récurrence que l'on ne doit pas prohiber. Cependant, il est plus que primordial de les canaliser et d'en contrôler la diffusion. Une fois de plus, honte aux mass media.







mercredi 26 août 2015

La langue française à bout portant

Alain Rey, le lexicographe en charge de l'édition du dictionnaire Le Robert, était interviewé aujourd'hui sur France Info à l'occasion de la rentrée scolaire et donc du renouvellement du célèbre ouvrage.
Bien entendu, il fut question des nouveaux mots figurant dans la nouvelle édition. Il plait aux media de se gausser des vocables choisis chaque année, tout en les adoubant par la sorte car favorisant une absurde course à la sensation.
Ainsi, deux exemples ont été cités : zénifiant et mémérisant. Le premier n'a rien d'extraodinaire si ce n'est son inutilité. On aurait tout aussi bien pu inventer fengshuisant lorsque le fengshui était un peu plus en vogue, mais peut-être qu'à l'époque (il y a environ une dizaine d'années), la course effrénée au sensationnalisme lexical n'était pas encore un sport d'équipe composée par les fanfarons malhonnêtes et mal intentionnés des media et des mauvais élèves des institutions censés défendre les valeurs institutionnelles précisément. La langue française est proie devenue récurrente.
Mémérisant est, lui, pour le coup totalement ridicule voire honteux. Mis à part Cristina Cordula, la styliste animatrice brésilienne de M6 dont on peut douter du purisme linguistique et a fortiori en ce qui concerne la langue française, est, à ma connaissance, la seule qui utilise ce terme (ainsi que les femmes qui participent à son émission, bien sûr). Même si je ne suis pas au fait de l'ampleur de l'utilisation de ce mot, - en dehors de M6 donc -, la langue française n'a rien à y gagner, bien plus à perdre, et constater qu'Alain Rey, jadis respectable, se prête à des jeux pareils, me consterne.
 Doit-on, sous prétexte que les media relayent des aberrations de langage, autoriser et enseigner ces erreurs récurrentes que l'on entend partout depuis des années, à l'image "des gens qui croivent", qui "vouaillent", "au jour d'aujourd'hui", " à très vite", j'en passe et des meilleures... ?

La pub et ses menteurs

Marc Veyrat dans une publicité pour le jambon Madrange, Eric Fréchon qui vante les mérites du beurre Président, Robuchon qui encensait je ne sais quel café de bas étage !...
Comment croire en la sincérité de ces grands noms de la cuisine, représentants de surcroît de la sacro-sainte cuisine française (autour de laquelle tournoie un chauvinisme aveugle et ridicule bien souvent), lorsqu'ils osent nous affirmer apprécier les qualités de produits industriels ?
La publicité est travail de sape, rarement subtile, souvent illogique, parfois même idéologiquement tendancieuse.

lundi 24 août 2015

Carton rouge pour le service des sports de France Télévision

Le service des sports de France Télévisions laisse décidément à désirer depuis des années. Gérard Holtz et ses "garçons" et ses "filles" (nous parlons d'athlètes adultes (cf article plus ancien) a fait bien des émules. Outre les plans pseudo artistiques d'un caméraman, imbu d'une mission mièvre émanant de la production, sur une balle qui rebondit ou un oiseau qui picore le long d'une ligne de court ou de terrain, et ce, tandis que des évènements sportifs se déroulent, les commentateurs sont navrants voire insupportables.
Leur chauvinisme est déplorable, allant jusqu'à souhaiter la blessure des concurrents. Parfois, le favori du concours, en absence de Français, devient un ou une athlète sachant aligner trois mots de la langue de Racine ou plutôt de Jane Birkin (laquelle sait parler français sans accent hors antenne, soit dit en passant). Il faudrait rappeler à ces gens-là que le patriotisme est noble et nul ne saurait y voir une quelconque xénophobie. Le chauvinisme, lui, est le plus souvent ridicule et anti-sportif.
Aujourd'hui, lors des mondiaux d'athlétisme, l'un des commentateurs taxait le médaillé d'or du saut à la perche, l'Australien Barber, de "gamin, avec ses tâches de rousseur". Les 21 ans de celui-ci n'enlèvent rien à sa qualité d'athlète et aux efforts prodigieux et plus que respectables dont il fait preuve. Par ailleurs, ses tâches de rousseur le suivront jusqu'à la fin de sa vie. Enfin, est-il si jeune comparé à tous les autres qui n'ont guère plus de 25 ans voire moins ?
Dans leur commentaire logorrhéiques, notons également l'inadmissible propos concernant la médaille de bronze obtenue par une grande championne de triple saut, ex championne du monde, sa récompense ayant été qualifiée de "breloque" !
Qu'est-ce donc que ce service public qui bafoue les valeurs les plus fondamentales du respect d'autrui, de l'effort, de la compétition sportive ?
Et je passerai les cris et harangues puériles émis par leurs voix de faussets hystériques...

lundi 17 août 2015

Le monde du Livre


On ne cesse d’entendre qu’internet nuit gravement aux librairies traditionnelles, mais, loin d’être une réalité, cette opinion n’est qu’une information convenue et répandue, fruit d’une réflexion simpliste ayant pour seul fondement de s’investir du rôle de défendeur du gentil commerçant contre le méchant industriel sans visage ; il n’y a pas de jugement à apporter sur l’honnêteté commerciale de l’un ou de l’autre, pas plus que de conclusions globalisantes à tirer sur l’intérêt qu’offre internet aux lecteurs dans la facilité d’achat de leurs ouvrages, au détriment des points de vente traditionnels. Car le problème n’est pas là, et les librairies physiques sont confrontées à des obstacles plus dangereux que ceux que les librairies dématérialisées pourraient leur opposer.
         N’oublions pas que beaucoup de librairies se sont lancées dans l’aventure du e-commerce, qu’elles soient petites ou grandes, indépendantes ou partie d’une enseigne nationale ou multinationale. Le problème majeur n’est pas là, une fois de plus.
         La loi Lang datant du 10 août 1981 fut une bonne initiative, car imposer un seul et même prix de vente au public, compris entre 95% et 100% du prix fixé par l’éditeur, a permis que l’acheteur se retourne vers son libraire de quartier afin d’acheter le dernier best-seller alors qu’auparavant il ne le sollicitait que pour commander un livre difficile voire onéreux à obtenir (ce que les grandes librairies se permettent tout bonnement de refuser à leurs clients). Notons que le prix fixe du livre n’est pas encore connu de tous, et que le cas que j’ai cité ci-dessus se présente trop souvent encore.
         Aussi, l’une des mesures à mener par l’Etat serait de diffuser au plus large public la communication du principal alinéa de la loi en question. Qu’il s’agisse d’une grande enseigne ou autres gms et gss, d’une importante librairie indépendante ou de la maison de presse au coin de la rue, le prix de vente est le même dans la limite des 95% fixés par l’éditeur. A défaut d’autoriser la publicité des livres à la télévision (existant par ailleurs en d’autres pays d’Europe) qui ne servirait qu’une partie des acteurs du monde du livre, et pas des moindres puisqu’ils sont à l’origine du problème comme je m’en expliquerai plus tard, il serait judicieux et profitable aux librairies traditionnelles que le ministère de la Culture s’engage dans une campagne d’information médiatique au plus large spectre, notamment par le biais du petit écran.
         La deuxième mesure, plus délicate, trouve sa source dans la disparité existant entre les marges qu’un diffuseur (la force de vente d’un éditeur ou d’un ensemble d’éditeurs) peut attribuer à ses clients. Un jeune libraire peut se voir octroyer 25% de remise consentie par le diffuseur à la vente de ses livres, tandis qu’une grande enseigne se verra bénéficier d’une remise de plus de 40% par le même diffuseur. Oui, le volume de commandes d’un grand magasin, commandes qui parfois transitent par une plateforme d’achats groupés pour tous les points de vente d’une même enseigne, est cent fois parfois des milliers de fois plus conséquent que celui du petit libraire, mais plus de 15 points d’écart dans les remises accordées paraît bien exorbitant au regard de la défense du petit commerce indépendant. Ne faudrait-il pas alors réglementer l’attribution des remises afin, tout du moins, d’en atténuer l’étouffante hétérogénéité ?
         Et que dire des marges arrières, rétributions financières accordées sur le principe de dépassement d’objectif chiffré au préalable et contractuellement ? Seules les grandes enseignes bénéficient de cette récompense. Les 15 points de remise initiaux augmentent encore grâce à ce dispositif inique. Il est ainsi plus aisé de répercuter les 5% de remise autorisés par la loi. Mais 5% sur un résultat de 250000 euros à l’année pour un libraire moyen représentent la majeure partie de ses revenus !
         La troisième mesure, ayant une fois de plus les diffuseurs en ligne de mire, découle des procédés de mise en place des ouvrages par les commerciaux ou leur direction chez les libraires. Il existe dans le monde du livre une pratique particulière qui consiste en ce que l’on appelle dans le jargon : les offices. Ce sont des livres qui sont automatiquement expédiés et facturés aux libraires à parution. A l’origine, ces offices étaient établis en fonction d’une sélection des plus floues proposée au libraire et donnant accès à quelques points de remise supplémentaire. D’emblée discutable, cette pratique permet donc l’envoi systématique d’ouvrages non choisis à la référence. Mais le pire est que la quantité envoyée et donc facturée au libraire est souvent trop importante au regard du potentiel de vente de ce dernier. La sélection que j’évoquai plus haut est également imprécise du fait qu’elle ne s’appuie que sur un choix d’éditeurs ou de collections fait au libraire, contractuellement indiqué sur ce que l’on appelle la grille d’offices. Supposons que celui-ci gère une petite librairie de 50 mètres carrés dans l’Oise, rien n’empêchera qu’il ait à réceptionner un ouvrage illustré de plus de 40 euros portant sur la confiserie traditionnelle d’Aix en Provence. La grille d’offices comme ayant droit à remise complémentaire est un dispositif néfaste à abolir.
         La quatrième mesure à entreprendre, également issue d’une analyse du procédé des offices, est celle qui devrait contrôler les quantités vendues au libraire, et plus généralement, qu’il s’agisse d’offices, donc de nouveautés, ou pas, car les forces de vente ne présentent pas que les titres à paraître.  Les offices sauvages, appelés fourchettes par les commerciaux, les quantités augmentées dans la voiture après passage chez le client ou celles grossies à la louche par une direction commerciale en mal de chiffre constituent une agression inacceptable de la santé financière des libraires. Certes, le client à le droit de retourner les invendus à son diffuseur par le biais de son distributeur (celui qui s’occupe de la logistique) et d’être re-crédité de sa mise initiale, mais seulement après avoir en premier lieu payé les ouvrages concernés par le retour. Cette mesure restreint énormément la souplesse de trésorerie. Notons, par ailleurs, que certains diffuseurs-distributeurs imposent un délai de remboursement plus long que celui de la facturation antérieure. De telles pratiques sont-elles aussi à bannir et même à réprimander lorsqu’il s’agit d’augmentation indue de quantités.
          Enfin, la cinquième mesure est celle qui devrait réglementer l’attribution des marchés publics. Après avoir déterminé des zones géographiques afin d’établir une rayon d’attribution légal, chaque fois qu’une collectivité (mairie, bibliothèque, école) lance un appel d’offres aux libraires, celle-ci réceptionnerait ses ouvrages à part égale selon le nombre de ses fournisseurs potentiels sis en son périmètre d’attribution géographique.  Les libraires étant autorisés par la loi Lang à effectuer une remise aux collectivités allant jusqu’à 9% contrairement aux 5% destinés au grand public, leur marge se voyant ainsi diminuée, il serait donc sain que tous les commerces du livre puisse prétendre à ce type de ventes et pas seulement ceux dont le volume d’affaires permet de rogner légèrement sur leur bénéfice. Notons que dans bien des cas, des attributions furent faites par collusion, mais il semblerait que cela s’atténue. Une répartition équitable règlerait la question et favoriserait les petits et moyens commerces sans pour autant spolier les grandes enseignes de leur droit de vendre à l’instar de tout autre.
         La sixième mesure est des plus simples : seuls les libraires devraient avoir le droit de vendre des livres. Actuellement, les jardineries et les magasins de bricolage, pour ne citer qu’eux, proposent des livres à la vente dans leurs rayons ; à l’inverse, une librairie n’a pas le droit de vendre des plantes ou des pots de peinture. Ce ne serait donc que l’application de la logique. De même, les éditeurs ne devraient pas être autorisés à vendre en ligne, court-circuitant ainsi le réseau de la librairie et sans souffrir des marges intermédiaires.
Ces six mesures, somme toute aisées d’entreprendre,  ayant pour seul but l’équité dans un pan du monde de la culture que l’économie de marché a transformé et dont elle a accéléré le rythme (durée de vie des ouvrages moindre, augmentation du quantitatif mais diminution du qualitatif, millions de livres au pilon après une existence brève), permettraient à n’en pas douter à toute typologie de librairie d’exister et de prospérer.

jeudi 16 juillet 2015

Mais que font les media ?

Dans nos sociétés bassement mercantiles, oligarques, combien d'inepties et d'iniquités régissent notre quotidien ?
Et que font les media pour nous en informer et révéler l'ampleur du désastre ? Rien, sinon tout le contraire ou bien faire diversion avec des sujets sans intérêt ou, pire, des propos idéologiquement et philosophiquement non avenus.
Exemples d'aberrations dont nous souffrons ?

Qui nous relaye que les pharmaciens (pas une catégorie socioprofessionnelle en crise) touchent quelques dizaines de centimes sur la vente de chaque boîte de médicaments, au titre de paiement pour leur conseil ? Si si, même votre Doliprane que vous allez acheter sans ordonnance et que vous utilisez avec habitude entre dans ce cadre !
Qui pour nous parler de la prime de quelques milliers d'euros que touchent les médecins généralistes annuellement ?
Enfin, qui pour dénoncer les pratiques de la grande distribution qui abuse de nos réflexes logiques de consommateur en rendant le prix au kilo ou au litre d'un produit plus cher lorsqu'en quantité plus grande alors qu'il devrait en être à l'inverse ?

vendredi 3 juillet 2015

Mon article dans TOP SECRET Magazine

J'ai le plaisir de vous informer de la parution de mon texte L'Atlantide, les nouveaux indices scientifiques dans le numéro 79, à paraître fin mai-début juin, de la revue TOP SECRET (partenaire de ce blog dont vous trouverez le lien ci-contre à gauche).
J'y expose le fruit de mes recherches, le résultats de recoupements pluridisciplinaires (preuves ou faits avérés, démonstrations ou assertions scientifiques véritables) qui m'ont conduit à ne plus douter de l'existence passée de ce que l'on appelle depuis plus de 2000 ans, l'Atlantide. Vous comprendrez également pourquoi il est encore de nos jours difficile d'enquêter sur ce "mythe" sans risquer le discrédit.

Top Secret N°79

Soutien aux Bogdanov

Les frères Bogdanov, célèbres animateurs d'émissions télévisuelles scientifiques, sont bel et bien victimes de détracteurs simplement et misérablement mus par un sentiment de jalousie qu'ils n'osent même pas revendiquer dans leur anonymat pleutre et mesquin.
Plus navrant encore, le fait que les frères Bogdanov aient été déboutés de leur action en justice contre les anonymes personnels du CNRS à l'origine du rapport contestant la validité scientifique de leur thèses de doctorat, en mathématique et en physique.
Ainsi, outre le fait qu'il fût tout à fait anormal qu'une commission secrète mandate un réexamen non avenu du travail des deux frères, - chose qui n'est jamais arrivé auparavant à l'égard d'aucune thèse dont les seuls jurys compétents sont les garants en toute autonomie -, cette affaire démontre la petitesse corporatiste de certains éléments d'un prestigieux organisme tel que le CNRS. L'éviction pure et simple de ces lâches personnages hors du CNRS serait plus que louable.
Plus inquiétant, la justice qui cautionne et protège ces malfaisants au titre d'une protection aveugle et inique du centre de recherches national.
Enfin, en quoi les frères Bogdanov pourraient-ils être, même aux yeux de quelques misérables, des atteintes à la science, si ce n'est, et c'est bien là le problème, que les deux frères sont capables, et brillamment, de pratiquer la vulgarisation scientifique. Leur seul crime, selon la justice édictée par le dogme de certains scientifiques, est de vulgariser sans avoir pris la peine d'appartenir au sérail du sacro-saint milieu scientifique. Pitoyable !
Je conclurai mon article par un Bravo à l'encontre d'Igor et Grichka Bogdanov, bravo pour leur savoir faire de communicants, bravo pour leur clarté en des thèmes souvent abscons pour le commun des mortels, bravo pour être parmi les seuls à aborder sans préjugé sans dogme et sans crainte le périlleux sujet de l'Avant Big Bang, bravo pour leur ouverture d'esprit et leur curiosité multidisciplinaire, laquelle est, en général, l'un des fondements de l'intelligence.

Source :  http://lumieresurlestemps.blogspot.fr/

French journalists Igor (R) and Grichka Bogdanoff, take part in the "Le Grand Journal" TV show on a set of Canal+ French TV group in Paris on October 20, 2010. AFP PHOTO / FRED DUFOUR

mercredi 17 juin 2015

L'enfance de l'hard

On connaît les Minions, fidèles serviteurs de Mr Grou, personnage principal du film d'animation Moi, moche et méchant. Les deux premiers volets étaient une réussite (surtout le premier), satisfaisant les enfants et les adultes.
Est-ce pour autant qu'il fallait que ça dégénère à l'instar de bien des media dont le propos et le dessein paraissent douteux et enclins à détruire toute structure morale donc sociétale que d'aucuns jugent réactionnaire ? Mais qui sont ces critiques ? Et peuvent-ils réellement relever de l'histoire et des fondements de notre société ?
Bref, voilà ce que sont devenus les Minions dans le nouveau long métrage dans lequel ils incarnent les personnages principaux :

Info ?

Dans le 19/45 de M6 d'avant hier , la journaliste évoquait l'illégalité de certaines mesures prises par l'administration Obama dans un pays du Moyen-Orient, avant de se discréditer en une seule phrase lorsqu'elle informa le téléspectateur qu'aucune législation n'existait à ce sujet.

Est-ce de l'information ? N'est-ce pas juste du sensationnisme idéologique qui ne s'encombre même pas de rigueur ?

C'est lamentable, comme bien souvent.

vendredi 12 juin 2015

La géographie idéologique des media

Un journaliste de Slate.fr, dans un article sans grand intérêt nous présentant une étude menée sur le pourcentage d'obèses dans les pays du monde (allez déjà savoir quels sont les critères d'obésité selon l'auteur de l'étude et la mode étant à décrier, tel un racisme, les gens en surcharge pondérale plus ou moins importante !), écrit la phrase suivante :
Parmi les surprises du haut de classement, on trouve notamment plusieurs pays africains, dont la Libye et la Syrie (...)
Je ne savais pas que la Syrie était un pays africain ! Les media et toute la communication plus générale qui oeuvre afin d'entamer négativement la mémoire collective accélérant l'acculturation de masse place ce pays dans le Maghreb afin qu'il soit plus clair dans l'idée que le bas peuple puisse s'en faire ! 
Dans la même veine, et trop souvent transmis, les Iraniens, les Irakiens, et même les Turcs sont Arabes. Or, il n'en est rien, bien sûr. Cela peut paraître une évidence pour beaucoup, mais plus de gens encore l'ignorent, et ce ne sont ni les media ni l'éducation nationale qui changeront cet état de fait.
Dans la même veine, Israël est devenu un pays européen, à force de championnats d'Europe sportifs politisés et de festivals Eurovision de la chanson !

mercredi 20 mai 2015

Maigreur, misère, malhonnêteté, media

Les pouvoirs publics ont récemment relancé l'idée qu'il fallait encadrer la sélection des mannequins défilant sur les passerelles, ces dernières pouvant aisément susciter chez les jeunes filles un comportement d'imitation idolâtre. En effet, la maigreur exagérée de certains top models est sujette à débat, et ce, à bon escient. Outre la crainte de voir les jeunes spectatrices sombrer dans l'anorexie à force de regarder de pauvres filles décharnées à coup de privations, de litres de café et de cigarettes à gogo (trois mesures drastiques pour une diète, et largement répandues dans le milieu), exhibant leur jambes de héron surplombées de deux maigrelettes fesses molles qui plus est, les media ne se privent pas d'ériger ces victimes du mercantilisme en stars, d'où l'idolâtrie facile et le mimétisme à l'avenant.
On peut malheureusement imaginer que même en cas de loi celle-ci ne suffira pas, car la plupart des défilés sont filmés ou photographiés en dehors du territoire, sans parler de la presse people qui n'a que faire de ce genre de contraintes et autres émissions de télé dont le fonds de commerce n'est que contrevenance délibérée.


Bref, on ne peut qu'encourager les pouvoirs publics à poursuivre dans ce sens, mais une question me vient aussitôt : n'y aurait-il pas d'autres règles à respecter dans l'image que transmettent certaines personnalités aux yeux d'innocentes spectatrices ? La télé-réalité, de plus en plus trash malgré son néant de contenu, n'abonde-t-elle pas aussi dans l'élaboration d'icônes ? Or, quand on voit (et je n'évoque que l'aspect physique !) des femmes dans la seule inquiétude est de ressembler à des actrices de pornos, tatouées de la tête aux pieds, outrageusement maquillées, vêtues de minuscules pièces de tissu et arborant piercings et colifichets de mauvais goût, il me semble qu'on serait en droit d'espérer une loi de contrainte à leur effet également, et ce afin de préserver les adolescent(e)s. J'ajouterai que nous avons quelques années devant nous, en France, avant que la télé-réalité n'atteigne des abîmes plus profonds encore comme c'est le cas en Allemagne ou aux Pays-Bas (pour l'Europe) où l'un des points forts de ces émissions est de filmer les misérables protagonistes sous la douche, exhibant, pour les femmes, outre ce que j'ai indiqué plus haut, une épilation intégrale soi-disant à la mode, ce dernier détail illustrant bien le dessein caché des producteurs : atténuer la frontière entre divertissement médiatique de masse et programmes réservés à un public adulte. Notons que les quelques années en question se comptent sur les doigts de la main, hélas, car la télé-réalité dont le seul but est de montrer des gens nus est déjà arrivée sur nos ondes...

J'ajouterai, afin que mon propos soit bien clair, que la nudité, l'érotisme, la vulgarité, la pornographie ne sont pas des concepts qu'il faut interdire car chacun fait ce qu'il veut dès l'instant où il est apte à le décider ; ce qui est inquiétant et inadmissible est que ces concepts véhiculent des images dans des media accessibles à tous et notamment à des mineurs !




mardi 31 mars 2015

Quand l'info dirige vers l'idéologie

Dans le 19/45 que je cite souvent car c'est un des exemples les plus criants de cette information tronquée voire manipulée que les media de forte audience ont institué comme source devenue fugace mais suffisante de diffusion des évènements, sans doute faute à la pauvreté culturelle du panorama audiovisuel de ces toutes dernières décennies, la séquence de la question du jour portait sur les résultats des élections départementales qui ont vu la victoire écrasante de la droite. La question de la soirée après le premier tour était : pensez-vous que Nicolas Sarkozy soit à l'origine du succès de la droite ? Une semaine plus tard (dimanche dernier) : pensez-vous que Nicolas Sarkozy puisse profiter de cette victoire pour la prochaine présidentielle ? Aux deux questions, le sondage livra la même réponse : non.
Outre le fait que l'inquiétude notoire de M6 porte sur l'avenir présidentiable de N. Sarkozy, - ce qui est déjà dérangeant de la part de journalistes prétendument censés transmettre une information impartiale, - n'est-ce pas là la preuve que le temps où, seules, les chaines publiques semblaient relayer une idéologie découlant du pouvoir, est révolu, et que, de nos jours, une propagande est savamment orchestrée par des intérêts privés au service d'instances d'Etat ? Sommes-nous réellement en démocratie ? Bien évidemment non. Quand la propagande s'insinue dans les chaumières par la fenêtre amicale de la télévision, reine des foyers, source de divertissement, la liberté de chacun est taclée, car, et c'est là toute l'ingéniosité d'utiliser des media plus représentatifs du divertissement que de l'information, jugés inoffensifs, l'idéologie et sa propagande s'infiltrent et édictent, faisant mine débonnaire, ce qu'il est de bon ton de penser. Les media banalisent leur impartialité pour que nul ne soit crédible en en dénonçant la culpabilité.

Dans la même émission, lors du reportage évoquant la fusillade ayant eu lieu devant la NSA (les services de renseignement et de protection du territoire américain), le journaliste, afin de présenter l'agence de renseignement en question, nous précise qu'elle n'est connue du grand public que depuis l'affaire Edward Snowden, cet informaticien qui a révélé au monde entier l'existence d'un système de surveillance à l'échelle de la planète. Or, la NSA n'a jamais eu besoin de Snowden pour être connue du grand public (le premier blockbuster américain venu suffirait à nous la présenter !) ; de plus, n'Est-ce pas du sensationnalisme de facilité que de rappeler le scandale dont Snowden fut à l'origine ? Bien plus croustillant que deux misérables forcenés apparemment totalement éloignés d'une quelconque organisation terroriste ! Et puis, qu'Est-ce que le grand public a-t-il retenu de l'affaire Snowden ? Un système de surveillance d'individus comme vous et moi à l'échelle de la planète ? Comme le système Prisme quelques années plus tôt et rapidement oublié, notamment par les media eux-mêmes ? Et mis à part le fait que le système était capable de surveiller n'importe quel individu dans le monde, à quelles fins a-t-il servi ? Est-il toujours en service ? Y en a-t-il d'autres ? A quoi devons-nous nous attendre ? A ces questions, nul reportage diffusé sur des media de masse pour tenter d'y répondre...

dimanche 22 mars 2015

Aux sources du Printemps arabe

Je vais évoquer un sujet que j'ai abordé à plusieurs reprises dans de précédents articles de ce blog : les évènements qui déstabilisent le monde arabo-musulman depuis ce que d'aucuns nomment le Printemps arabe.
Pour ce faire, je m'appuie cette fois sur un reportage de la chaîne d'information Euronews, très certainement la seule chaîne en français digne de se targuer de réaliser de la véritable diffusion d'information car la moins encline à la réinterprétation et autres édulcorations le plus souvent d'ordre idéologique.
Ainsi, hier, 21 mars 2015, un reportage portait sur les attentats de Sanaa, au Yémen.





Le journaliste signalait le départ des derniers soldats américains encore en poste dans le cadre de repérages opérationnels à destination de leurs drones. Mais ce qu'il y eut de plus intéressant dans le travail du reporter, fut la toute dernière information diffusée dans le sujet : les ressortissants français avaient déjà été rapatriés suite à l'exhortation du Quai d'Orsay,... un mois auparavant. Cela ne démontre-t-il pas une fois encore que tout ce qui s'ourdit dans le monde arabo-musulman en crise sévère depuis 2009 est préalablement prévu donc préparé par des instances gouvernementales ?
Que retiendra donc l'Histoire de ce chambardement majeur qui ravage un bon nombre de pays (Yémen, Irak, Syrie, Egypte, Tunisie, Lybie, Nigéria, ...) ? Hélas, il est fort probable que les vrais instigateurs de cette catastrophe ne soient pas cités. Je les cite ici : Etats-Unis, Royaume-Uni, Israël, et la coalition mouvante d'un occident servile.

http://lumieresurlestemps.blogspot.fr/

jeudi 19 mars 2015

Attentats de Tunis

Suite à l'attentat perpétré en Tunisie, au musée du Bardo, le 19/45 de M6 a énuméré les nationalités des victimes mortelles et fait allusion aux blessés français. Jusque là, l'information donnée répond aux critères requis et admis.
Par contre, pourquoi revenir aussitôt après sur un attentat survenu en 2002, bien avant le printemps arabe, bien avant que le régime de Tunis ne tombe, loin dans le passé, lorsque la Tunisie jouissait du flux de touristes lui assurant sa première richesse, et ce, dans le seul but d'évoquer un attentat contre... une synagogue alors. Terrible et misérable attaque pour des raisons religieuses, c'est évident, mais le reportage m'a semblé très (trop) partisan de l'idée qu'il faut alimenter la confrontation islam-judaïsme dans son prisme musulmans contre juifs. Est-ce pour tenter d'opérer un rapprochement logique entre l'attentat de l'hyper cacher en janvier dernier à Paris et celui de 2002, mettant ainsi bien en évidence la haine du musulman contre le juif ? Mais dans ce cas, n'est-ce pas non avenu voire irrespectueux d'oublier les victimes non juives des évènements tragiques de ce début d'année ? A moins que sans l'avouer publiquement, la rédaction n'estime que Charlie Hebdo représentait non pas la liberté d'expression laïque telle qu'on nous la rabâche mais un symbole pro israélite ? Les implications seraient bien plus importantes que les media ne l'avouent alors... Toutefois, les liens existant entre l'idéologie du journal prétendument libre et une idéologie jugée sioniste n'ayant jamais été dénoncés par les media, pourquoi tenter un rapprochement entre l'attentat de Tunis de 2002 et celui de l'Hyper Cacher ? Une fois de plus, nourrir les peurs, les haines (trop faciles ces derniers temps contre l'islam), et porter en victime innocente un judaïsme afin d'en démontrer le défaut de fondement, - car en effet, ce n'est pas le judaïsme qu'on serait en droit de critiquer (pas plus ni moins que tout autre religion finalement), mais le gouvernement israélien. Ainsi, la question qui se pose est la suivante, et la réponse lourde et grave : pourquoi les media cautionnent-ils la politique israélienne ?

mardi 3 mars 2015

Transition énergétique

Un blog sur les media ne peut raisonnablement échapper à la teneur des sujets dont ils sont les récipiendaires et les émetteurs, d'autant que la façon de traiter l'information reflète bien souvent la problématique conjointe des faits et des supports d'information.
Ainsi, une commission gouvernementale doit, aujourd'hui, présenter un texte sur la transition énergétique, grand chantier du socialisme au pouvoir qui nous présenta l'importance d'un changement écologique responsable dans leurs promesses électorales.
Et que lit-on dans le texte ? Un retour en arrière quant au nucléaire, puisque laissé en l'état, sans la diminution annoncée. Des délais de transition reportés au titre des intérêts de la croissance économique en vue. Dîtes-moi si je me trompe, mais n'était-il pas question, auparavant, de faire prévaloir l'intérêt écologique sur l'économique ? 
Certains media (comme France Info) relayent ce recul, mais lesquels nous rappellent précisément, désignant les politiciens porteurs du grand message réformateur (S. Royal par exemple), qu'un mensonge d’État nous fut servi et développe toute son ignominie mercantile aujourd'hui, provenant de surcroît d'un parti qui ne devrait pas être le plus adepte de la course aux richesses surtout lorsqu'elles participent de la part humaine du changement climatique ?

vendredi 20 février 2015

Certains plus égaux que d'autres...

A l'heure de la parité et de la discrimination positive (je ne comprends toujours pas pourquoi cette expression est jugée de bon ton car elle fait montre d'un racisme hors pair et tirant dans les deux sens), on voit dans les journaux télévisés et dans les pubs une quantité de personne à la peau noire plus qu'importante au regard du quota qu'il serait correct d'intégrer selon les critères des deux premières notions citées au début. Mais là n'est pas le propos de mon article, car, puisqu'il est question de vouloir contenter toutes les sensibilités (ce qui n'est pas déraisonnable), pourquoi voit-on beaucoup plus de peaux noires que de jaunes, par exemple ? Quelle légitimité dans le message alors ? 
Par ailleurs, et cela m'agace profondément, pourquoi ne pas intégrer dans les équipes des journaux d'information et dans les pubs, des citoyens dont l'accent serait prononcé selon leur région ? Pourquoi pas une Chazal à l'accent marseillais ou un Pujadas chti ? 
Le dessein d'équité médiatique semble bien étriqué... pour ne pas dire découlant de préceptes douteux.

Enfin, puisqu'il est de bon ton de prêcher l'égalité entre tous, pourquoi peut-on, dans la pub par exemple, ridiculiser un moine bouddhiste ou bénédictin, 
 
prêter une voix de fausset nasillard à un Asiatique, mais surtout ne jamais froisser d'autres ethnies ou religions définies. Monsieur Propre a tellement abusé de ses produits qu'il en est devenu albinos ! 
 
L'homme blanc a le droit d'être homme de ménage, mais induire la possibilité qu'un homme noir lave le carrelage est un délit de racisme. Est-on réellement dans l'expression de l'égalité entre tous ?

Garçons et filles

Les journalistes seraient-ils à l'école primaire lorsque évoquant par exemple les joueurs d'une équipe sportive ils les désignent par le terme de "garçons" ? idem pour les "filles".
Ont-ils un complexe à dire "hommes" et "femmes" ?
Etrange... L'un des champions du genre étant Gérard Holtz, grand instigateur de reportages mièvres le plus souvent s'attardant sur des détails pseudo-graphiques plutôt que sur l'action sportive en elle-même...

Les deux photos ci-dessous n'ont pas l'air de provenir d'un stage sportif d'une classe de CE2...


 

jeudi 12 février 2015

Initiales et faute de français

Les journalistes seraient-ils devenus fainéants pour nous infliger des initiales au lieu des noms des gens qu'ils désignent ?
NKM pour Nathalie Kokiusco-Morizet, DSK pour Dominique Strauss-Kahn, pour ne citer que deux des plus fréquents. Sommes-nous, à ce point, à l'ère du moindre effort ou du raccourci car nous allons vite, très vite, mais pour aller où ? Certainement pas à l'information, car cette façon de nommer les gens est en corrélation avec la façon de traiter l'information : rapidement et selon des critères arbitraires.

J'ajouterai, en guise de billet d'humeur contre une faute de français devenue fréquente dans les media, que fainéant ne s'écrit pas feignant (vu par exemple dans le 19/45 sur M6).

samedi 7 février 2015

Faute de français, encore

Bien des gens, journalistes ou spécialistes de tous bords interviewés, commettent une grossière et trop fréquente erreur, à l'oral : un espèce au lieu d'une espèce, car il leur semble peut-être, intuitivement, qu'évoquer un espèce de marteau est correct tandis qu'une espèce de perceuse siérait mieux, selon une inédite règle d'accord grammaticale.
Rien de bien grave, encore une fois, mais ceux qui commettent l'erreur sont trop souvent garants du langage, et là, c'est inquiétant.

vendredi 6 février 2015

Ne laissons pas les broutilles s'accumuler

Babbel, la société d'apprentissage des langues, fait sa pub, notamment à la télé, le media le plus impactant. Or, un détail dans la diffusion de sa publicité est plus qu'agaçant et démontre, outre une réflexion basée sur l'économie (et encore) au détriment de l'histoire, une volonté inepte de mettre en place des idées qui leur sont propres. Ainsi, si vous désirez apprendre le portugais, c'est sur le drapeau qui le représente que vous allez évidemment vous diriger ; or, le drapeau en question n'est pas celui du Portugal, mais celui du Brésil !
Ainsi, voici ce que pourrait être leur prochaine pub :



Anglais



Espagnol



Français


Allemand


Agaçant, non ? D'autant que le portugais parlé au Brésil est ce que le québécois est au français de l'hexagone.
Sans compter que d'aucuns pourront aisément se méprendre sur l'appartenance des drapeaux à l'avenir. Une broutille pour certains ? Non, une entorse à l'histoire et à la vérité en des temps où le patriotisme est une tare, où les propos mercantiles se déversent subrepticement dans les media...





mercredi 4 février 2015

Faute de français, encore

Il y a quelques années sont apparues les tartines gourmandes et autres salades gourmandes, mais cela ne sortait guère des menus de quelques restaurants. Depuis peu, le qualificatif "gourmand" est très à la mode, et nombreux sont ceux, même des chefs cuisiniers ou des journalistes, qui évoquent un plat en le qualifiant de "gourmand". C'est absurde ! Aussi absurde que si l'on qualifiait l'eau d'assoiffée. Un plat peut susciter de la gourmandise, celui qui va s'en délecter pourra être qualifié de "gourmand", mais en aucun cas l'objet de la gourmandise sera gourmand. Voilà encore un de ces tics linguistiques incorrects à la mode et largement répandus dans les media. Même la publicité en est truffée, et à tel point qu'une pub pour de l'après-shampoing tente de nous allécher avec la couleur gourmande de ses effets de teinture !

mardi 3 février 2015

La liberté peut-elle se renvoyer à l'expéditeur ?


En réponse à la dernière une de Charlie Hebdo représentant le prophète Mahomet, deux centres culturels iraniens organisent un concours de caricatures sur l'holocauste. Cela avait déjà eu lieu en 2006 pour les mêmes raisons.
Que cette réaction soit légitime ou non, judicieuse ou non, là n'est pas la question dans ce blog, et tout au plus peut-on reconnaître qu'il vaut mieux utiliser un stylo plutôt qu'une kalachnikov.
Ce qui me perturbe, et nous sommes bien là dans la mise en lumière des dysfonctionnements délibérés ou non des media, seule Euronews a diffusé des images des caricatures de 2006. Les autres, le Monde, l'Express, le Nouvel Obs, Télérama, le Figaro, etc, se sont contentés, au mieux, d'en décrire.
Et là ne s'arrête pas mon étonnement, car dans certains des media cités, il en est qui qualifient les caricatures du concours iranien comme visant à exprimer des idées négationnistes. Seuls quelques uns de ces media évoquent le projet comme il se doit : des caricatures ayant pour sujet et cible l'holocauste, mais pas spécifiquement sa négation - c'est très différent. Les media interprètent selon le message qu'ils veulent retransmettre. Certes il y a eu des dessins dont le propos était de nier la tragédie, mais ils étaient loin de représenter la majorité des œuvres (un des media alla jusqu'à placer entre guillemets le terme "œuvre" lorsqu'il évoqua le dessin d'un de ces caricaturistes. Amusant comme les pincettes sont prises selon que l'on se trouve d'un côté de la barrière ou de l'autre, sachant que le journaliste ne devrait se trouver que SUR la barrière, exactement).
Aux questions qui nous taraudent tous depuis l'attentat contre Charlie hebdo (et même avant) sur la liberté d'expression, sont venues s'ajouter les suivantes, malheureusement suscitées par le comportement douteux de beaucoup de media : l'expression doit-elle être jugulée lorsqu'elle est réaction ? la critique ou la dérision doivent-elles être jugulées lorsque leur cible sont des morts plutôt qu'une religion ? J'ai ma réponse à ces questions, mais je ne fais, dans ce blog, que pointer du doigt les maladresses et surtout les fautes des media.

dimanche 1 février 2015

Chroniques du vide

Michel Serres, de l'Académie française, historien des sciences et que d'aucuns qualifient de philosophe, tient une chronique sur France Info.
Il y a quelques semaines, théâtralement interviewé comme à chaque fois selon le concept de l'émission, Michel Serres a servi aux auditeurs une parabole entre les jeux de cirque et l'évolution de l'humanité ; ainsi, remontant le temps depuis les arènes romaines qui traduisaient la morale sanguinaire de la société jusqu'au cirque d'aujourd'hui dont l'absence de violence traduit, elle, le haut degré de civilisation humaniste d'aujourd'hui. Bref, de la culture, de l'érudition au bénéfice d'une réflexion sans intérêt, dans un énoncé grave et pompeux de petits détails de l'histoire et pour seul dessein faire l'apologie du cirque contemporain.
Aujourd'hui, les bons sentiments étaient le mot d'ordre dans une chronique ayant pour but d'évoquer le statut des régions à l'heure de la réforme régionale. Michel Serres, toujours plein d'emphase, nous raconte son parcours professionnel, et relate, comme nous dévoilant une innovation exceptionnelle, que tous les groupes, classes, entreprises dans lesquels il a évolué étaient composés de gens d'origines diverses, de nationalités et religions diverses, et le tout dans le seul but de clamer que malgré nos différences nous sommes tous frères, et de là, poser une question sans y donner de réponse : que représente une région ?
En résumé, certains chroniqueurs ne devraient pas être sollicités trop fréquemment afin d'honorer une programmation au cycle court, car le manque d'inspiration est alors navrant, surtout lorsque servi sur un ton si ampoulé.

mercredi 28 janvier 2015

Casque bleu espagnol tué au Liban

Sur Euronews on apprend qu'un casque bleu espagnol a été tué par Tsahal au Liban, lors d'un bombardement israélien en représailles de l'attaque du Hezbollah quelques heures plus tôt, au cours de laquelle 2 soldats de Tsahal ont trouvé la mort et 7 autres ont été blessés.
Sur M6, dans le 1945, la nouvelle est tout autre : 2 soldats israéliens et un casque bleu espagnol ont été tués par le Hezbollah.
Outre le fait, inquiétant et lourd de signification, que l'info de M6 ait été d'une fugacité laconique, cela démontre soit l'incompétence de la chaîne soit de la pure et simple désinformation. Or, s'il s'avérait que l'information a été délibérément édulcorée, cela traduirait l'inacceptable réalité d'un discours idéologique émis sur une antenne grand public. Cela serait honteux, criminel et digne de la pire propagande.

mardi 27 janvier 2015

La barre à gauche, mais jusqu'où ?

Le parti Syriza a remporté les élections législatives en Grèce (quoique à 2 sièges de la majorité absolue).
En France, les media évoquent qu'un parti de gauche radicale a été élu. Etrange, jamais je n'ai lu ou entendu la droite radicale dans les media. Est-ce pour bien distinguer les deux extrêmes, car d'extrêmes il s'agit ? L'extrême gauche bénéficierait-elle de plus de tolérance que sa directe opposée ? Et si oui, pourquoi ? Le Nouvel Obs va même jusqu'à se féliciter de cette victoire ; je ne savais pas le Nouvel Obs anti-capitaliste, auquel cas faudrait revoir leur société dans le fonctionnement, le montage et le discours.
Mais la question n'est pas là, car peu importe que le Nouvel Obs ou d'autres media traditionnellement de gauche, encore que républicaine et démocratique, posent en chantres de la révolution communiste, marxiste, léniniste ou anticapitaliste, la question est : que nous a donc enseigné l'Histoire qui fait les opinions éprouver plus de clémence pour l'extrême gauche que pour l'extrême droite ? Puisqu'il s'agit d'un débat qui louvoie depuis des années sans consensus, je ne compte pas m'y attarder, mais il me semble opportun et nécessaire de dénoncer cette tolérance partiale car elle représente uniquement un discours idéologique des media et non un jugement honnête et impartial de ceux qui ont fait l'Histoire. Il est quand même fortement regrettable que des media émettent un jugement malhonnête et impartial, issu d'une idéologie qui ne devrait en rien influencer la diffusion de l'information.

jeudi 22 janvier 2015

Le roquet aboie, les loups sont en meute, et le tigre blessé résiste

Bien des gens farcis de connaissances n'ont aucune raison.
Cette pensée de Démocrite me revient aussitôt à l'esprit lorsque Paul Krugman, prix Nobel d'économie et chroniqueur du New York Times, rédige un article dans lequel il fanfaronne à l'encontre de ceux qui voyaient en Poutine un fin stratège et un leader hors norme. Non content d'aller jusqu'à taxer ceux-là d'extrémistes de droite charmés par la seule aura du président russe (allez déjà savoir pourquoi...), il juge que ce dernier est en fait un mauvais homme d'état car l'économie de son pays est en chute libre (dépréciation fulgurante du rouble, économie uniquement basée sur le pétrole,...) ; mais quelle pouvait être la situation en Russie tandis qu'un véritable assaut est mené contre elle (déjà Gorbatchev en avait souffert, avec les conséquences que l'on connaît, lorsque l'administration Reagan avait convaincu - contre quelles rétributions ? - l'Arabie Saoudite de gonfler sa production de pétrole afin de dévaluer la production soviétique ? Le ministre des affaires étrangères iranien évoque, d'ailleurs, qu'il s'agit bien d'un acte de guerre contre la Russie.
Krugman démontre que ses analyses sont finalement et uniquement basées sur une idéologie bien arrêtée. Cela s'appelle de la propagande, non une analyse objective.

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Ecologie, économie, Histoire

Une fois encore, à la faveur de la diffusion d'une énième étude sur le réchauffement de notre planète, les media nous clament haut, fort et tremolos à l'appui que l'activité humaine met en péril notre habitat, et ce, irrémédiablement. Dans le 19/45 (M6). Que l'activité humaine (agriculture, industrie, déforestation, etc) participe du réchauffement global est un fait qu'il serait ridicule de contester, entrainant notamment une élévation des eaux, mais dans quelle mesure ? N'y aurait-il pas un intérêt  plus économique qu'écologique de la part des media à la solde des faiseurs de marchés ? Rappelons-nous, afin de se donner tous les moyens de réflexion, qu'il y a 9000 ans environ, le niveau des océans était 120 à 150 mètres plus bas que de nos jours, et ce, dû à un changement climatique naturel. Quant aux gaz à effets de serre, nous sommes encore en-deçà du niveau atteint il y a 800000 ans. Nulle activité humaine alors, et rien ne s'est avéré irrémédiable....


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Le péril Facebook

L'un des faits de société majeurs de ce début de siècle est, sans aucun doute, la naissance et l'essor prodigieux de Facebook. Pieuvre agrégative d'informations personnelles, super tour de Babel des libertés individuelles, le tout sous couvert de socialisation bon enfant, le phénomène est plus qu'inquiétant, à l'heure où toutes sortes de systèmes (informatiques ou non) s'enrichissent à une vitesse jamais atteinte de fichiers portant sur tout et tout le monde. Facebook, à l'inverse des collecteurs de données institutionnels ou financiers, se targue, hypocritement, de ne faire que concourir à la globalisation mutuelle presque fraternelle de l'expression des hommes et des femmes partout dans le monde. Récemment, Zuckerberg, le fondateur, a mis en place un club de lecture, préconisant la découverte de tel ou tel auteur. Le premier, Moises Naim, a vu le tirage de son livre s'épuiser bien plus rapidement que prévu (d'autant que Naim est un illustre inconnu à l'échelle de la planète, mais vraisemblablement pas de Zuckerberg). Non content de son hypocrisie et de sa soif de collecte, Facebook ajoute le cynisme à ses armes : selon les termes de son fondateur, évoquant l'ouvrage du premier lauréat du club : (Naim) explore la façon dont le monde change pour donner plus de pouvoir aux individus plutôt qu'aux gouvernements, armées et autres organisations. Cela en serait presque risible si cela ne traduisait pas une malhonnêteté bien révélatrice des desseins du réseau social et de son fondateur...

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La langue française en péril

Encore une aberration du langage parlé par les animateurs et autres journalistes :
à très vite !
Ca ne veut pas dire grand chose, et c'est particulièrement dénué de logique. 
A très bientôt, indique que l'on pose un jalon dans le futur.
A très vite, si tant est que cela puisse signifier quelque chose, voudrait juste indiquer qu'on accélère !

France info, la laïcité à l'école

Sur France Info, ce matin vers 9 heures, une professeure du collège était interviewée. Il était notamment question de la laïcité dans l'éducation. 
La professeure choisie était d'origine maghrébine, ce que je ne critique pas (attention, que les choses soient claires, son origine, selon moi, n'infirme en rien ses potentielles qualités d'enseignante). On peut, par contre, se demander pourquoi tant de personnes interviewées par les media sur la question de la laïcité sont d'origine étrangère, de surcroît maghrébine. Il est évident que la réponse est simple, et ridiculement prévisible de la part de media qui ne se fatiguent plus dans l'élaboration du déroulement de leurs thèses. Une Magrébine parce que ce sont des musulmans qui ont commis les attentats des dernières semaines (bien qu’extrémistes donc rejetés par la majorité des musulmans), et les media ne se gênent pas pour user de l'amalgame, bien que s'en défendant ! Signalons, par ailleurs, que l'enseignante en question n'était pas à son coup d'essai et avait déjà été sollicitée par les media lors de la loi Peillon, portant déjà sur la laïcité (l'Islam a décidément mauvaise presse depuis pas mal de temps, tandis que d'autres religions ne sont pas inquiétées par des amalgames qui pourraient aisément découler des évènements internationaux).
Je reprocherai, cependant, une opinion de l'enseignante. A la question, posée par la journaliste, Qu'est-ce, pour vous, que l'enseignement laïc du fait religieux ?, l'enseignante a répondu, presque goguenarde, Je ne sais pas, il faut leur demander, faisant référence aux instances du Ministère de l'Education. La réponse est pourtant simple : informer les élèves des évènements historiques à l'origine des religions, puis le développement géopolitique de celles-ci en ce qui concerne l'approche factuelle ; en ce qui concerne l'approche spirituelle, rappeler le droit, en démocratie, de se soumettre aux droits et aux devoirs de sa religion dans le strict et inviolable respect des lois du pays dans lequel on se trouve.
Il faut croire que les solutions simples n'emballent pas les media qui souffrent d'un syndrome de marionnettiste.

mercredi 21 janvier 2015

JDD, Journal Douteux du Dimanche

Il y a quelques mois, l'un des rédacteurs en chef du JDD (Journal du Dimanche) affirmait gravement que l'antisémitisme était pire que le racisme. Je n'ai même pas envie de m'attarder sur une pareille insulte faite au bon sens, à la morale, à l'humanité. Il est juste navrant de constater qu'un faiseur d'opinions ait eu l'occasion, au cours d'une interview télévisée, de dire une chose pareille sans en être inquiété. Liberté (de dire des inepties abjectes et idéologiquement douteuses ?), Egalité (pourquoi pas dans la reconnaissance de la souffrance des peuples dans l'Histoire alors ?), Fraternité (certains sont plus frères que d'autres a priori).

Lorsqu'on lit le JDD, finalement, rien d'étonnant à ce que j'évoque ci-dessus. Le journal est plus qu'engagé.
Il est également très représentatif de cette mouvance bien-pensante, selon eux et malheureusement très répandue par ailleurs, qui pardonne leurs amis ou la crasse de leurs intérêts même lorsque des faits seraient impardonnables.
Je ne sais quelle position le JDD a soutenu lors du procès pour pédophilie de Roman Polanski, mais lorsque je lis l'interview que Danielle Attali a réalisé le 18/01/2015 avec Setsuko, la veuve du peintre Balthus, je parierai fort, espérant me tromper, que le talent de Polanski a dû les convaincre de ne pas donner suite dans la critique sévère dont le cinéaste aurait dû être la cible.
En effet, des polaroids que Balthus prenait de ses modèles très jeunes et nues, ont été considérés non avenus dans l'exposition, tout du moins en Allemagne. La journaliste, elle, pardonne au nom de l'art, évoquant de la sensualité plutôt que des poses sexuelles. Une enfant de 10 ans n'a pas à être sensuelle, nue de surcroît !

Encore un media qui perturbe l'opinion publique, non par des arguments empreints de respect, de liberté, de respect de la liberté (de tous !), - ce qui aurait  été défendable et légitime, - mais au nom de postures idéologiques, pseudo-philosophiques, pseudo-artistiques, à l'encontre même des règles ou des lois.

Libération, 20 janvier 2015 - Béquille intellectuelle, par Laurent Joffrin

Laurent Joffrin, dans Libération, parle du complotisme en ces mots :

Le complotisme, qui consiste à attribuer tel ou tel crime à des puissances secrètes, n’est pas seulement un dérapage de la raison, un biais de l’esprit. C’est aussi une idéologie. Et cette idéologie, au bout du compte, tend à miner les bases mêmes de nos sociétés démocratiques.
Autant le dire : nous sommes tous, peu ou prou, accessibles au complotisme. D’abord parce qu’il est plus romanesque. Nourris de fictions, nous avons toujours la tentation d’écarter les explications trop simples, de suspecter dans l’événement qu’on nous présente une machination secrète, bien plus excitante que le simple enchaînement des causes et des effets apparents… Ensuite parce qu’il existe de vrais complots. Ravaillac qui tua Henri IV était probablement membre d’un réseau, tout comme les auteurs de l’attentat de rue Saint-Nicaise contre Bonaparte. Dreyfus ne fut pas victime d’une erreur judiciaire mais d’une action secrète et concertée de l’état-major, qui a produit de fausses preuves à son procès. La CIA a renversé Mossadegh, Diem ou Allende. Enfin, dans beaucoup d’affaires, les autorités commettent des erreurs, cachent des éléments, mentent sur des points secondaires, alimentant la suspicion même quand il n’y a rien à soupçonner. L’attentat du 11 Septembre n’a débouché sur aucun procès, ce qui a laissé dans l’ombre des pans entiers de la vérité. Le complotisme, évidemment, s’engouffre dans ces brèches, même si elles ne mènent à rien. Cette méfiance, souvent, dégénère. Contre toute raison, contre toutes les preuves, contre toute logique, des groupes plus ou moins étendus affirment avec véhémence une version alternative des grands événements : non, Oswald n’était pas le seul tireur à Dallas, la mafia, la CIA, les Cubains ou la conjonction des trois a organisé l’assassinat de Kennedy. Non, la Nasa n’est pas allée sur la Lune, c’est une mise en scène. Non, le 11 Septembre n’est pas le fait d’Al-Qaeda mais d’un service secret, ou même du gouvernement américain lui-même… On a beau produire des preuves, convoquer des dizaines de témoins, réfuter sans appel les affirmations des complotistes, rien n’y fait. Ces thèses pathologiques reposent sur un triple sophisme : ce qui est établi est d’abord désigné sous le terme dépréciatif de «version officielle», même quand les sources sont multiples. On écarte ainsi les faits les plus tangibles. On se concentre ensuite sur les détails qui clochent, les «zones d’ombre». Enfin, on suggère une explication alternative, qui met en jeu des acteurs cachés, qu’on se garde bien de désigner avec précision. Les tours du World Trade Center n’ont pas pu s’effondrer toutes seules (si, deux avions les ont percutées). C’est un missile qui a frappé le Pentagone le 11 septembre 2001 (non, c’est le quatrième avion). Et comme les complotistes, à la manière des négationnistes, sont intarissables sur les détails, les esprits faibles s’y laissent prendre, oubliant les faits évidents. Ces faux arguments inlassablement ressassés ont un seul objet : démontrer que nos démocraties sont manipulées par des forces obscures qui en pervertissent le fonctionnement, le Mossad, la CIA, les francs-maçons, les juifs, les Illuminati, le groupe de Bilderberg, le grand capital, les sociétés transnationales, etc. C’est la béquille intellectuelle des extrémistes : si les démocraties sont manipulées, autant instaurer une dictature (communiste, fasciste, islamiste…) qui terrassera les pouvoirs occultes et changera enfin la société. Le complotisme est l’antichambre de la tyrannie.

  En ce qui concerne la définition du complotisme, il a tout à fait raison, et je ne peux que me réjouir que le directeur de la rédaction d'un journal de gauche pense ainsi.Moins louable, cependant, de faire mine du pourfendeur de tous les complots lorsque il fait montre d'une neutralité exemplaire. Les media, dont le sien, traitent l'info comme bien leur semble, selon leur propre idéologie car il n'est pas
erroné d'affirmer que son journal affiche clairement sa tendance politique.
Ainsi, la mésinformation voire la désinformation qu'il reproche aux faiseurs de théories du complot, si dans son cas ne traduisent pas un complotisme, sont bien les constituantes d'un discours partidaire.
Quelle légitimité alors dans la critique d'autres idéologies ? Gageons que sa réflexion seule, exempte de ses appartenances visibles dans bien d'autres de ses propos, soit à l'origine de son texte, lequel, par lui-même, mérite l'adhésion.