Suite à l'attentat perpétré en Tunisie, au musée du Bardo, le 19/45 de M6 a énuméré les nationalités des victimes mortelles et fait allusion aux blessés français. Jusque là, l'information donnée répond aux critères requis et admis.
Par contre, pourquoi revenir aussitôt après sur un attentat survenu en 2002, bien avant le printemps arabe, bien avant que le régime de Tunis ne tombe, loin dans le passé, lorsque la Tunisie jouissait du flux de touristes lui assurant sa première richesse, et ce, dans le seul but d'évoquer un attentat contre... une synagogue alors. Terrible et misérable attaque pour des raisons religieuses, c'est évident, mais le reportage m'a semblé très (trop) partisan de l'idée qu'il faut alimenter la confrontation islam-judaïsme dans son prisme musulmans contre juifs. Est-ce pour tenter d'opérer un rapprochement logique entre l'attentat de l'hyper cacher en janvier dernier à Paris et celui de 2002, mettant ainsi bien en évidence la haine du musulman contre le juif ? Mais dans ce cas, n'est-ce pas non avenu voire irrespectueux d'oublier les victimes non juives des évènements tragiques de ce début d'année ? A moins que sans l'avouer publiquement, la rédaction n'estime que Charlie Hebdo représentait non pas la liberté d'expression laïque telle qu'on nous la rabâche mais un symbole pro israélite ? Les implications seraient bien plus importantes que les media ne l'avouent alors... Toutefois, les liens existant entre l'idéologie du journal prétendument libre et une idéologie jugée sioniste n'ayant jamais été dénoncés par les media, pourquoi tenter un rapprochement entre l'attentat de Tunis de 2002 et celui de l'Hyper Cacher ? Une fois de plus, nourrir les peurs, les haines (trop faciles ces derniers temps contre l'islam), et porter en victime innocente un judaïsme afin d'en démontrer le défaut de fondement, - car en effet, ce n'est pas le judaïsme qu'on serait en droit de critiquer (pas plus ni moins que tout autre religion finalement), mais le gouvernement israélien. Ainsi, la question qui se pose est la suivante, et la réponse lourde et grave : pourquoi les media cautionnent-ils la politique israélienne ?
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