Bien des gens farcis de connaissances n'ont aucune raison.
Cette
pensée de Démocrite me revient aussitôt à l'esprit lorsque Paul
Krugman, prix Nobel d'économie et chroniqueur du New York Times, rédige
un article dans lequel il fanfaronne à l'encontre de ceux qui voyaient
en Poutine un fin stratège et un leader hors norme. Non content d'aller
jusqu'à taxer ceux-là d'extrémistes de droite charmés par la seule aura
du président russe (allez déjà savoir pourquoi...), il juge que ce
dernier est en fait un mauvais homme d'état car l'économie de son pays
est en chute libre (dépréciation fulgurante du rouble, économie
uniquement basée sur le pétrole,...) ; mais quelle pouvait être la
situation en Russie tandis qu'un véritable assaut est mené contre elle
(déjà Gorbatchev en avait souffert, avec les conséquences que l'on
connaît, lorsque l'administration Reagan avait convaincu - contre
quelles rétributions ? - l'Arabie Saoudite de gonfler sa production de
pétrole afin de dévaluer la production soviétique ? Le ministre des
affaires étrangères iranien évoque, d'ailleurs, qu'il s'agit bien d'un
acte de guerre contre la Russie.
Krugman
démontre que ses analyses sont finalement et uniquement basées sur une
idéologie bien arrêtée. Cela s'appelle de la propagande, non une analyse
objective.
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