Sous le masque du divertissement, l'appauvrissement culturel, sous le masque d'une information globale, l'omission ou la sélection idéologique, sous le masque de la neutralité, les lobbies...
Ce blog a pour seul but de dévoiler quelques dysfonctionnements des media, mais aussi de pointer fautes et maladresses parfois anecdotiques voire drôles dont le nombre croissant relève d'une incompétence inquiétante.

lundi 21 septembre 2015

Media propagandistes au service de la coalition

Sur Slate.fr, encore un article de désinformation propagandiste : selon le journaliste, ayant parait-il une source des renseignements américains (la belle affaire !), le flux de migrants en Europe aurait pour origine Bachar El Assad lui-même. C'est non seulement absurde, car je ne vois pas bien en quoi faire fuir sa population et laisser libre champ aux islamistes serait une stratégie viable, mais c'est surtout de la désinformation pure et simple, car il est entendu, sans nul doute, que le flux de migrants et l'essor de l'Etat islamique suivent le même dessein des mêmes instigateurs, lesquels ont pour but d'étouffer et d'affaiblir l'Europe tout en se donnant les chances de s'accaparer des pays dévastés. Pas de quoi s'étonner de l'animosité des instigateurs et des media propagandistes envers Poutine qui cherche à stabiliser la région, certes pour des raisons économiques mais bien plus honorables pour les populations.

mardi 15 septembre 2015

Les Femen. Pour qui ? Pour quoi ?

Les Femen ont encore frappé au Salon de la Femme musulmane.
Je ne sais pas très bien de quoi traite ce salon, et peut-être est-il répréhensible, même si le fait que des prédicateurs fondamentalistes y soient présents ne suffit pas à corroborer que le salon soit en lui-même une manifestation abjecte aux desseins résolument misogynes. Une chose est sûre, les spectateurs qui ont investi la scène pour donner des coups de pied à la deuxième des Femen non encore évacuée par le service d'ordre plus efficace et surtout plus professionnel, sont, ceux-là, de vils hommes que la femme inquiète et menace.
Cependant, je ne peux m'empêcher de me poser la question suivante : à quoi servent les Femen ? Très certainement pas, à mon sens, à la défense des libertés de la femme. En quoi montrer ses seins à ceux-là mêmes qui y voient des objets sexuels est un acte chargé de sens ?
Cela m'évoque les féministes d'antan qui brûlaient leur soutien-gorge. Ce n'est pas parce que ce fut un homme qui inventa cette pièce de lingerie qu'il faut y voir un carcan imposé à la gent féminine. Libres à elles de voir leurs seins se déliter plus rapidement. En ce qui me concerne, je porte des boxers afin de soutenir mes attributs. Je n'y vois rien d'autre que du confort et de la santé.
Notons, enfin, que je n'ai jamais vu de Femen s'insurger du fait qu'hommes et femmes soient strictement séparés dans une synagogue, ou que des femmes doivent se convertir pour épouser leur mari.

Le bien et le mal à géométrie variable

Sur un portail web, une info émanant au préalable de l'AFP. Je ne sais si le texte attenant provient d'un journaliste de la prestigieuse AFP, mais le sujet est, lui, ridicule, et repose, comme il est récurrent ces dernières années et plus encore ces derniers mois, sur la politique de Poutine.
Ainsi, le sujet porte sur l'indignation que devrait causer la décoration que Poutine vient de remettre à l'un de ses ministres, ce dernier étant à l'origine d'une loi contre la propagande homosexuelle auprès des mineurs. A noter que l'article taxe le ministre en question d'homophobe.
Voilà un de ces raccourcis entachés de démagogie, d'idéologie, d'incompatibilité avec un organe d'information.
Le seul but de cette tautologie informative : démontrer que Poutine est un mauvais homme, sous tous les angles possibles.
Par ailleurs, j'insisterai sur l'accusation d'homophobie du ministre ; sa loi vise à protéger les mineurs. En quoi cela est détestable ? Sous couvert de s'offusquer d'une éventuelle homophobie, on en cautionnerait presque l'innomable. Cela me rappelle la ministre de la culture française, Fleur Pellerin, qui cautionne les "œuvres" de Stu Mead exposant scènes de zoophilie mêlées à de la pédophilie, au seul titre que l'art n'a pas de devoirs éthiques ou moraux.
Enfin, je n'ai pas le souvenir de voir ces mêmes journaleux s'offusquer du roman de Frédéric Mitterand, alors ministre de la culture, qui relatait ses pratiques pédophiles. Ces derniers avaient, par contre, certainement défendu le cinéaste Roman Polanski lorsqu'il fut reconnu pédophile. De même, plus abject encore, que fait en liberté ce député européen, Cohn-Bendit, chantre époumoné de toute rébellion facile, lui qui s'enorgueillit de pratiques sexuelles  avec des petites filles ?

samedi 12 septembre 2015

Mes blogs


Sur le web, l'info plus misérable encore

Attention, sur internet, bien des sites d'information, ainsi prétendûment nommés du moins, affichent sans mesure leur idéologie politique. Les mass media traditionnels sont, eux, plus contraints de maîtriser leur propagande, encore qu'il ne soit pas nécessaire de chercher bien loin pour reconnaître chez certains, et pas des moindres, des relents de partialité, malveillance, et autre prosélytisme (France Info en est un exemple criant).
Sur le web, les idéologues agressifs s'en donnent à coeur joie, et cela ne poserait guère de problème, chacun ayant droit à la parole, s'il ne s'agissait de media qui se targuent d'être sérieux et de respecter les règles fondamentales du journalisme, livrant chaque jour interprétations dirigées, malhonnêtetés historiques ou géopolitiques, édictant avec vanité ce qui est de bon ton, décidant du bien et du mal.
Notons que ces sites aiment le mélange des genres, alternant nouvelles ridicules ayant trait à des personnalités (la plupart sans envergure, issues de la télé-réalité, du sport, du showbiz), résultats d'études scientifiques absurdes (pseudo-psycho ou en rapport avec la sexualité), commentaires sur l'actualité du monde (là où leur idéologie dogmatisante se plait le mieux à déverser sa propagande).
Dans ces sites, soyez sûrs d'une chose : la Russie de Poutine sera toujours méchante, l'Islam toujours mis en étroit parallèle avec l'islamisme, et les intentions et le process géopolitique belliqueux de la coalition internationale qui se dit occidentale, USA, Israël, Canada, Australie et des suiveurs souvent méprisés notamment européens, toujours érigés en champions du bien).
Quelques exemples parmi les plus nauséabonds ? Atlantico, Hufftington Post, Slate, Rue89, Causeur, etc...

lundi 7 septembre 2015

Solidarité politiquement correcte

Dimanche 6 septembre, sur France Info, dont je ne me lasse de critiquer le propos et l'idéologie sous-jacente, un des sujets portait bien évidemment sur la crise des migrants.
Il y était question d'un groupe d'artistes s'étant réunis pour la cause. L'un d'eux, François Berléand, l'acteur, fut interviewé. Cette grande âme altruiste de tout temps et totalement désintéressée, confia qu'il lui était évident de rejoindre une cause de la sorte, et affirma que la photo du petit garçonnet syrien décédé sur une plage fut un déclic. Il raconta qu'il savait, depuis des mois, que des assassinats (je cite) avaient lieu, mais le sort du petit garçon l'émut efficacement.
Ainsi, on comprend que dans son discours mièvre et tendancieux à la fois, seule la photo de l'enfant le décida à bouger. De plus, il évoque des "assassinats". Quels assassinats ? Des malheureux ont péri en essayant de rejoindre l'Europe, mais qui est l'assassin ? Et, sans enlever quelque tragique que ce soit au sort du garçonnet, combien d'autres enfants ont péri que M.Berléand a ignoré sous prétexte qu'il lui faut une photo pour sortir de ces studios superficiels ?
Dans les informations qui suivirent, il fut question du Pape qui s'est récemment exprimé sur la crise lui-aussi, exhortant chaque paroisse d'Europe à accueillir une famille de migrants. L'invité de la rédaction était un prélat auquel la journaliste s'empressa de demander pourquoi seulement maintenant le Pape réagissait, laissant entendre que François n'avait, lui aussi, réagi qu'à la suite de la photo du garçonnet noyé. Outre le fait que le prélat renvoya la journaliste dans ses plate-bandes en rappelant que le Pape fut un des premiers à sensibiliser le plus grand nombre dès la crise de Lampedusa, n'est-il pas ridicule et abject (car cela traduit une idéologie malveillante) de critiquer la réaction tardive (faussement, en fait) uniquement due à la déjà célèbre photo tandis qu'on encense l'engagement facile, mondain et peut-être commercial, d'un acteur qui reconnait lui-même n'avoir réagi qu'après ladite photo ?

dimanche 6 septembre 2015

Khadra, Khadafi



Dimanche 6 septembre, sur RTL, l'écrivain algérien Yasmina Khadra était interviewé à l'occasion de la parution de son nouveau roman, La dernière nuit du Raïs, une oeuvre traitant  du colonel Khadafi.
Malgré toutes les tentatives du journaliste, Khadra, avec sa voix sereine et sympathique, ne dérogea jamais à son estime, même empreinte de défiance et de bon sens, pour le tyran lybien. 
Et cela est méritant et honorable. Non pas qu'il eut été souhaitable qu'il encense le colonel, loin de là, mais il sut et osa exprimer ce qu'il pensait : la coalition "occidentale" a renversé le raïs et ce ne fut pas une bonne chose, dans un pays où seul cet homme aux apparences mégalomaniaques sut fédérer toutes les tribus et donner une cohésion au peuple pour l'ériger en nation. Depuis la mort de Kadhafi, il n'y a plus un tyran mais des milliers de tyran, finit-il par dire, posément. Voilà le message fondamental de Khadra. Je ne peux qu'acquiescer.

jeudi 3 septembre 2015

Les media charognards immondes

L'abjection sensationnaliste des media frappe encore, et, comme d'habitude, sous couvert de tentative de sensibilisation du public.
Ainsi, sur la plupart des media, la photo du petit garçonnet syrien, mort, sur une plage. C'est purement choquant, immonde, inadmissible, et ces méprisables media se renvoient la balle de la polémique quant à la diffusion de l'image. Honte à ces journaleux-marchands, honte à notre société actuelle dont les bases morales reposent précisément sur l'idéologie malsaine des media !

mardi 1 septembre 2015

France Télévisions et sa conception de l'information

La priorisation des sujets du 13 heures de France 2 est plus que critiquable. Présenté de surcroît par Elise Lucet qui surjoue selon les infos transmises, des sujets franco-français occupent le premier quart d'heure. Il s'agit du journal télévisé du service public, et il est normal de privilégier les sujets ayant trait au territoire national, me diront certains. Je ne peux cautionner une telle aberration si tel est le cas.
Par ailleurs, le chauvinisme le plus ridicule commande à la réalisation des reportages. Il est ainsi question d'un championnat du monde de fromage.... français. C'est navrant de bêtise. La niaiserie du sujet va jusqu'à nous montrer une Japonaise férue de fromages français ! Championnats du monde du fait de la nationalité d'au moins une des candidates ! Et dans le reportage, on ne fait allusion, afin de concéder qu'il existe des fromages hors de France, qu'aux productions hollandaises, suisses et anglaises ; les seules qu'un contrôle de la concurrence autorise. Le trio hollandais (edam, gouda, mimolette) se positionne sur un créneau restreint, d'autant que ces fromages d'importation sont de facture industrielle dans la plupart des commerces qui les vendent). Le gruyère représente la Suisse, lui aussi souvent industriel, donc mal considéré. Les fromages anglais sont eux représentés par le cheddar uniquement, sachant qu'un cheddar de qualité n'est proposé qu'en épicerie fine ou en crèmerie à des tarifs prohibitifs. Les nations réellement rivales potentielles  sont rigoureusement et systématiquement omises (Espagne, Portugal, etc, et l'Italie souffre du même stratagème que celui dévolu aux Pays-Bas : faible diversité sur le territoire, et qualité moindre en majorité).
Le reportage suivant évoque la renaissance de la fabrication de chaussure de luxe à Romans, dans la Drôme. Et là, sous couvert d'apologie du retour du Made in France (notez l'ineptie contradictoire de la langue utilisée pour l'expression telle que diffusée), intervenants à l'appui, la part belle est faite aux détracteurs des fabricants étrangers, laissant entendre sans ambages que chez les voisins européens, sans le sacro-saint savoir-faire français, la qualité est moindre. C'est bassement chauvin, sans réflexion, inadmissible sur le service public.

Enfin, et c'est là le plus répréhensible, ce n'est qu'après ces deux reportages que sont évoquées la crise des migrants en Hongrie et la destruction abjecte du temple de Baal à Palmyre, en Syrie, par l'ISIL.
En ce qui concerne le second, à peine 30 secondes lui furent allouées contre plusieurs minutes pour les chaussures les mieux fabriquées de l'univers.